Les rues n’appartiennent en principe à personne – diptyque

Mise en scène : Lola Naymark
Mise en son : Mélanie Péclat
Vidéo : Jérémie Dru
Scénographie de la déambulation : Benjamin Moreau
Régie : Cécilia Delestre ou Kim Lan Nguyen Thi
Coproduction : La Comédie de Béthune, Centre Dramatique National, Studio-Théâtre de Vitry, Culture Commune, Scène Nationale du Bassin Minier.
Soutiens : DRAC Hauts-de-France / Région Hauts-de-France / Conseil départemental du Pas-de-Calais dans le cadre de la diffusion de proximité / Ville de Dunkerque / Le Château Coquelle, centre culturel de Dunkerque / La Halle aux sucres / BiB de Dunkerque / SPEDIDAM.
Lola Naymark a bénéficié du dispositif Pas à Pas de la DRAC Hauts-de-France en partenariat avec La Comédie de Béthune - CDN Hauts-de-France.

D’après des témoignages d’habitants et Espèces d’Espaces de Georges Perec (Ed. Galilée)

Avec la répression des manifestations, le mobilier urbain « anti-SDF » ou encore la privatisation de certains quartiers, on a bien du mal à comprendre encore le sens des termes « espace public » ou encore « vivre-ensemble ». Inspirées par Espèces d’espaces que Georges Perec écrit comme « le journal d’un usager de l’espace », la metteure en scène Lola Naymark et la créatrice sonore Mélanie Péclat sont parties, micro en main, à la rencontre de ceux qui habitent les villes avec une question : « À qui appartient la rue ? » Dans chaque quartier exploré, elles créent in situ une déambulation sonore au casque, promenade sensible qui permet de (re)découvrir un quartier guidé par la voix de ses habitants. Elles ramènent dans leur besace leurs « mètres carrés préférés », empreints de poésie du quotidien, pratique ou politique, ainsi que tout un tas d’ambiances sonores.

Dans la version scénique du diptyque, les deux comédiens-musiciens, Olivier Constant et Luci Schneider, deviennent les avatars de toutes les personnes rencontrées de ville en ville, et reconstruisent les rues sous forme de carte mentale au fil des paroles et des images captées. Une manière de souffler que ceux qui habitent un endroit sont non seulement des acteurs mais aussi des conteurs et des bâtisseurs.

Plus d’informations sur les DEAMBULATIONS, et tous les parcours à l’écoute !

Les rues n’appartiennent en principe à personne  est une enquête théâtrale et poétique sur le lien intime qui nous relie à une ville, à un quartier. Le projet s’articule en deux temps. Les deux formes sont autonomes mais prennent tout leur sens diffusées ensemble (déambulation l’après-midi et spectacle le soir, …)

1/Déambulations sonores au casque

Un casque sur les oreilles, les spectateurs (re)découvrent un quartier guidés par la voix de quatre de ses habitants. Quatre témoins qui nous auront parlé de leur rapport à ces rues. Un parcours pour 12 spectateurs d’environ 50 minutes qui aboutit à un lieu d’échange et de rencontre, pour se poser ensemble la question : A qui appartiennent les rues?

2/Spectacle (création  2018)

De toute cette matière sonore récoltée aux quatre coins de la France est né un spectacle pour ramener la ville au théâtre et poser  sur scène cette fois-ci la question : à qui appartient la rue ? Ils sont deux sur le plateau mais c’est tous les habitants qui parlent à travers eux. Et au fur et à mesure de l’enquête, une cité fictionnelle et poétique naît sous nos yeux, une ville de sons et de voix où coexistent les mètre carré préférés de chacun et les rêves de tous.

DOSSIER DÉAMBULATION

PRESSE

DOSSIER SPECTACLE

TEASER DU SPECTACLE

TEASER LONG